Je me souviens encore de ce matin de janvier où, assise à mon petit bureau face à la fenêtre, j’ai reçu la notification de mon compte en banque. Le genre de notification qui fait battre le cœur un peu plus vite, qui fait sourire bêtement devant son écran. Ce jour-là, je venais de franchir un cap que je n’aurais jamais osé imaginer quand j’ai créé ce blog, il y a de ça quelques années. Des revenus qui dépassaient ce que je gagnais dans mon ancien job, des collaborations avec des marques que j’admire, et cette liberté de travailler depuis mon canapé, en pyjama si l’envie m’en prenait. Aujourd’hui, je vous dévoile tout – les chiffres, les astuces, les galères aussi – parce que derrière chaque succès, il y a des heures de doute, des nuits blanches et beaucoup, beaucoup de café.
Comment j’ai transformé ma passion en source de revenus
Quand j’ai commencé à écrire ici, c’était par pur plaisir. Un espace pour partager mes coups de cœur littéraires, mes découvertes mode, mes recettes de cuisine un peu ratées parfois. Je ne me disais pas « blogueuse », encore moins « entrepreneuse ». J’étais juste Émilie, avec ses mots et son envie de raconter des histoires. Puis, petit à petit, les choses ont pris une autre tournure. Les premiers commentaires encourageants, les premiers mails de marques intéressées, les premières collaborations. J’ai appris à mon rythme, en faisant des erreurs, en testant, en ajustant. Aujourd’hui, mon blog génère des revenus grâce à plusieurs canaux : les partenariats bien sûr, mais aussi les affiliations, les contenus sponsorisés, et même la vente de produits dérivés que j’ai créés avec amour. Chaque euro gagné est le fruit d’un travail acharné, mais aussi d’une passion qui ne m’a jamais quittée.
Les chiffres qui parlent d’eux-mêmes
En 2024, mon blog a généré un chiffre d’affaires de 85 000 euros. Un chiffre qui m’a fait pleurer, mais de joie cette fois. Pour vous donner une idée plus précise, voici comment se répartissent ces revenus :
| Source de revenus | Montant (en euros) | Pourcentage du total |
|---|---|---|
| Partenariats avec des marques | 45 000 | 53% |
| Affiliation (liens commerciaux) | 22 000 | 26% |
| Contenus sponsorisés sur les réseaux | 12 000 | 14% |
| Vente de produits dérivés | 6 000 | 7% |
Ces chiffres, je les partage avec vous non pas pour me vanter, mais pour montrer que c’est possible. Possible de vivre de sa passion, de créer quelque chose qui nous ressemble et qui, en plus, nous permet de payer nos factures. Bien sûr, cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu des années de travail, d’apprentissage, et surtout, une bonne dose de patience.
Les marques qui m’ont fait confiance et pourquoi ça a marché
Travailler avec des marques, c’est comme une histoire d’amour : il faut que le feeling passe, que les valeurs soient alignées, et que le projet ait du sens. Je n’ai jamais accepté de collaboration juste pour l’argent. Chaque partenaire que je choisis incarne quelque chose qui me touche, que ce soit leur engagement écologique, leur éthique, ou simplement la beauté de leurs produits. Parmi celles qui m’ont accompagnée cette année, je pense notamment à Sezane, dont les pièces intemporelles sont toujours un coup de cœur, ou à Balzac Paris, dont l’univers poétique résonne avec le mien. Mais aussi Le Slip Français, pour leur démarche locale et responsable, ou Oh My Cream, dont les soins m’accompagnent au quotidien.
Ce qui fait qu’une collaboration fonctionne, selon moi, c’est l’authenticité. Les lecteurs sentent quand on est sincère, quand on croit vraiment en ce que l’on partage. Je me souviens d’un partenariat avec Typology l’année dernière : j’avais longuement testé leurs produits, noté mes impressions, et mon article reflétait mon expérience réelle, sans fard. Le retour a été incroyable, autant de la part de la marque que de la part de vous, lectrices. Preuve que la transpaence paie, toujours.
Les erreurs qui m’ont coûté cher (et ce que j’en ai tiré)
Tout n’a pas été rose, loin de là. J’ai commis des erreurs, parfois grosses comme moi, qui m’ont coûté du temps, de l’énergie, et même de l’argent. La première ? Sous-estimer ma valeur. Au début, j’acceptais des collaborations mal payées, voire gratuites, sous prétexte que « c’était une belle opportunité ». Résultat : un burnout en puissance et un compte en banque qui peinait à suivre. J’ai appris à dire non, à fixer mes tarifs en fonction de mon travail, et à ne plus avoir peur de défendre ce que je vaux.
Autre erreur : ne pas diversifier mes sources de revenus. Pendant longtemps, je dépendais presque exclusivement des partenariats. Un mois sans collaboration, et c’était la catastrophe. Aujourd’hui, j’ai développé d’autres activités parallèles, comme la rédaction pour d’autres médias, ou la création de contenus pour des formations en ligne. Des cordes supplémentaires à mon arc qui me permettent de respirer et de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier.
- Ne pas négocier ses tarifs : j’ai accepté des offres trop basses par peur de perdre la collaboration.
- Ignorer l’importance du SEO : pendant des mois, j’ai écrit sans penser référencement, et mon traffic en a souffert.
- Oublier de sauvegarder son travail : un jour, mon site a crashé, et j’ai perdu des articles entiers. Depuis, je backup tout religieusement.
Un jour type dans la vie d’une blogueuse à plein temps
On me demande souvent à quoi ressemble ma journée. Est-ce que je travaille en pyjama ? Est-ce que je passe mon temps à prendre des photos ? La réalité est moins glamour que ce qu’on imagine, mais tellement plus riche. Ma journée commence toujours par un café, longuement savouré devant la fenêtre. Ensuite, je planifie mes tâches : rédaction, shooting photo, réponses aux mails, gestion des réseaux sociaux. Chaque moment est compté, mais j’essaie de garder une flexibilité pour les imprévus, les inspirations soudaines.
L’après-midi, je me consacre souvent à la création de contenu. Un article comme celui-ci, par exemple, me prend plusieurs heures : recherche, rédaction, relecture, mise en page. Je ne bâcle jamais aucune étape, parce que chaque mot compte, chaque image raconte une histoire. Le soir, je déconnecte autant que possible, même si mon esprit continue souvent à vagabonder, à chercher de nouvelles idées, de nouveaux angles. C’est un métier passion, qui ne s’arrête jamais vraiment, mais qui m’apporte une satisfaction que je n’échangerais pour rien au monde.
Comment j’ai construit une communauté fidèle et engagée
La plus grande richesse de ce blog, ce n’est pas les chiffres, c’est vous. Votre fidélité, vos commentaires, vos messages qui me touchent droit au cœur. Construire cette communauté n’a pas été simple. Cela a demandé de la régularité, de la sincérité, et une vraie volonté de créer du lien. Je réponds à chaque commentaire, chaque mail, parce que derrière chaque écran, il y a une personne, une histoire, une sensibilité.
J’ai aussi appris à partager plus que du contenu formaté. Mes doutes, mes joies, mes petites victoires du quotidien. Les réseaux sociaux, notamment Instagram, ont été un formidable outil pour cela. En montrant les coulisses, en étant transparente sur les hauts et les bas, j’ai créé une relation de confiance avec vous. Une relation qui va bien au-delà du simple rapport blogueuse/lectrice, et qui ressemble plutôt à une amitié virtuelle, mais bien réelle.
Mes outils indispensables pour gérer mon business au quotidien
Derrière chaque blog qui tourne bien, il y a une organisation en béton. Et pour ça, j’ai mes petits outils chouchous, ceux sans lesquels je serais perdue. D’abord, un agenda physique, parce que j’aime le contact du papier, le plaisir de cocher les tâches accomplies. Ensuite, des applications comme Trello pour planifier mes contenus, ou Canva pour créer des visuels rapidement. Et bien sûr, un bon logiciel de comptabilité, pour garder un œil sur mes finances sans stress.
Voici une liste de mes indispensables :
- Notion : pour organiser toutes mes idées, mes calendriers éditoriaux, mes notes.
- Lightroom : pour retoucher mes photos tout en gardant un rendu naturel.
- Google Analytics : pour analyser mon traffic et comprendre ce qui fonctionne.
- Revolut Business : pour gérer mes revenus et mes dépenses pro facilement.
Ces outils me font gagner un temps précieux, et me permettent de me concentrer sur l’essentiel : créer du contenu qui vous plaît.
Le futur de mon blog et les projets qui me font vibrer
Et demain ? Demain, j’ai envie de continuer à grandir, à explorer de nouveaux horizons. Peut-être un livre, pourquoi pas, ou une collaboration avec une marque pour créer une collection capsule. J’aimerais aussi développer plus de contenus vidéo, parce que j’aime ce format plus intimiste, plus vivant. Et surtout, j’aimerais vous impliquer davantage, vous donner la parole, faire de ce blog un véritable espace d’échange et de partage.
Je rêve aussi de organiser des rencontres IRL, des ateliers où l’on pourrait discuter, créer ensemble. Parce que derrière les écrans, il y a des sourires, des regards, des mains qui se serrent. Et ça, c’est la plus belle des réussites.