Je me souviens encore du moment où j’ai réalisé que mon salaire ne suffirait plus. C’était un mardi pluvieux de novembre, devant ma feuille d’impôts, avec ce sentiment étrange que les chiffres ne collaient plus avec la vie que je voulais mener. Comme beaucoup d’entre vous, je crois, j’ai longtemps pensé qu’un seul métier devait suffire à tout : payer les factures, financer les projets, assurer l’avenir. Et puis la réalité nous rattrape, doucement mais sûrement. L’inflation, les imprévus, cette envie soudaine de voyager plus loin, de s’offrir des formations, de simplement respirer sans compter chaque centime. C’est comme ça qu’est né mon MonPetitBusiness, presque par accident, et qui aujourd’hui me rapporte ces fameux 800€ supplémentaires chaque mois. Pas une fortune, mais une bouffée d’air, une liberté nouvelle. Je vous raconte comment, pas à pas, j’ai transformé une simple idée en RevenuFlex concret.

Le déclic : pourquoi j’ai sauté le pas du side project
Je n’ai jamais été particulièrement entrepreneuse dans l’âme. Pendant des années, j’ai exercé mon métier dans l’édition avec cette conviction un peu naïve que la sécurité venait d’un CDI. Mais en 2025, les règles ont changé. J’observe autour de moi une véritable explosion des Projet800, ces activités parallèles qui transforment complètement notre rapport au travail. Selon une étude récente, près de 38% des actifs français ont désormais une source de revenus complémentaire, contre à peine 15% il y a cinq ans. Le phénomène est massif, et pourtant, quand j’ai commencé, je me sentais seule face à mes interrogations.
Mon déclic ? Une conversation avec une amie graphiste qui m’a avoué gagner presque autant avec ses illustrations sur Etsy qu’avec son salaire fixe. J’ai réalisé que nos compétences, souvent, valent bien plus que ce que nous croyons. Le vrai problème n’est pas le manque d’idées, mais cette petite voix qui murmure « ce n’est pas pour toi », « tu n’as pas le temps », « c’est trop risqué ». Pourtant, les avantages d’un SecondSalaire sont tellement plus nombreux que la simple dimension financière :
- Apprendre en permanence : mon side project m’a obligée à me former au marketing digital, à la comptabilité simplifiée, à la communication
- Réseau professionnel élargi : j’ai rencontré des personnes formidables que je n’aurais jamais croisées dans mon milieu habituel
- Sécurité psychologique : savoir que j’ai une autre source de revenus me libère d’une anxiété liée à mon emploi principal
- Créativité stimulée : cette activité parallèle recharge mes batteries et influence positivement mon travail principal
Micro-entreprise : le statut qui a tout changé pour mon Projet800
La grande révélation dans mon aventure, c’est la découverte de la micro-entreprise. Je suis tombée des nues en réalisant à quel point c’était simple à mettre en place. En quelques clics en ligne, j’ai créé mon statut d’auto-entrepreneure, sans avoir besoin de comptable ni de capital de départ. Ce qui m’a particulièrement séduite :
Avantage | Impact concret |
---|---|
Cotisations proportionnelles | Je ne paie des charges que lorsque je génère du chiffre d’affaires |
Comptabilité simplifiée | Une simple déclaration mensuelle ou trimestrielle en ligne |
Compatibilité avec mon CDI | Je peux cumuler sans problème avec mon emploi salarié |
Faible investissement initial | Aucun frais de création ni de maintenance compliquée |
Ce statut m’a offert le cadre parfait pour tester mon idée sans pression. Si ça ne fonctionnait pas, je pouvais arrêter sans conséquence financière. Cette sécurité juridique a été déterminante dans ma décision de me lancer.
Les 5 idées de side business que j’ai testées (et celles qui ont fonctionné)
J’ai toujours aimé écrire, alors naturellement, j’ai commencé par créer un blog littéraire. Trois mois plus tard, je devais me rendre à l’évidence : entretenir un blog demande une régularité folle, et mon rythme de travail ne me le permettait pas. Premier échec, première leçon. J’ai alors testé plusieurs pistes avant de trouver celle qui correspondait vraiment à mon emploi du temps et à mes compétences. Voici mon carnet de bord assez honnête de ces expérimentations :
Création de contenu : l’aventure qui a failli marcher
Pendant six mois, j’ai tenté l’aventure des réseaux sociaux en me spécialisant dans la critique littéraire sur Instagram. J’ai atteint 3 000 abonnés, ce qui n’est pas énorme mais m’a permis de comprendre les mécanismes de l’influence nano. Le problème ? La monétisation est très aléatoire au début, et les partenariats intéressants arrivent rarement avant les 10 000 abonnés. J’ai cependant développé des compétences précieuses en community management et en création visuelle.
La vente de templates Notion : ma surprise du année
C’est en organisant mon propre travail que j’ai eu l’idée de créer des templates Notion. J’avais développé un système hyper efficace pour planifier mes écrits, mes rendez-vous professionnels et même mes courses. En le proposant à la vente sur Etsy, j’ai été stupéfaite de voir que d’autres personnes étaient intéressées. Le gros avantage ? C’est un revenu passif : une fois le template créé, il peut se vendre indéfiniment sans que j’aie à y toucher.
Le pet-sitting : l’idée simple mais rentable
Comme j’adore les animaux et que je travaille souvent de chez moi, garder des chiens et chats le week-end s’est révélé être une source de GainsSup très agréable. Les propriétaires sont souvent prêts à payer bien pour une personne de confiance. J’ai limité cette activité à un week-end sur deux pour ne pas être débordée, mais cela me rapporte régulièrement 150-200€ par mois.
Ma méthode concrète pour atteindre 800€ mensuels
Atteindre ce chiffre n’a pas été linéaire. Les trois premiers mois, je tournais autour de 100-150€. Puis j’ai compris que la clé n’était pas de multiplier les activités, mais de me concentrer sur ce qui fonctionnait vraiment. Ma stratégie actuelle repose sur trois piliers complémentaires qui forment ce que j’appelle mon MissionComplément :
- Le produit digital stable : mes templates Notion (200€/mois en moyenne)
- Le service ponctuel : la relecture et correction de textes pour des auteurs indépendants (300€/mois)
- L’activité saisonnière : l’organisation d’ateliers d’écriture pendant les vacances scolaires (300€/mois en moyenne annualisée)
Ce qui fait la différence, c’est l’équilibre entre ces trois sources. Quand l’une baisse (par exemple les ateliers pendant l’été), les autres prennent le relais. Cette diversification intelligente est selon moi la clé pour créer un BoostMesRevenus durable.
Organisation : comment je gère mon temps sans m’épuiser
La question qu’on me pose le plus souvent : « Mais quand est-ce que tu trouves le temps ? ». La réponse est dans une organisation millimétrée. J’utilise la technique des time blocks :
Plage horaire | Activité | Lieu |
---|---|---|
19h-20h30 (2 soirs/semaine) | Correction de textes | Maison, bureau |
Samedi matin (1/week-end) | Création de contenus/templates | Café du quartier |
Dimanche après-midi (1/week-end sur 2) | Pet-sitting | Chez les clients ou chez moi |
Vacances scolaires | Ateliers d’écriture | Bibliothèque locale |
Cette discipline m’a permis de créer un BisJob qui s’intègre harmonieusement dans ma vie, sans empiéter sur mon repos ou ma vie sociale. Le secret ? Ne jamais travailler plus de 10 heures par semaine sur ces activités complémentaires.
Les pièges à éviter quand on débute un side hustle
Si c’était à refaire, il y a plusieurs erreurs que j’éviterais. La première : vouloir aller trop vite. J’ai passé des week-ends entiers à travailler sur mon blog initial, au point de frôler le burn-out. Un EasySide ne devrait jamais compromettre votre santé ou votre équilibre. Autre écueil : sous-estimer les aspects administratifs. Même avec la simplicité de la micro-entreprise, il faut être rigoureux sur les déclarations et la séparation des comptes.
Le piège le plus subtil selon moi ? Se comparer aux autres. Sur les réseaux sociaux, on voit toujours les success stories, rarement les galères. J’ai mis du temps à accepter que mes 800€ mensuels étaient une belle réussite, même si d’autres affichent des chiffres bien plus impressionnants. Chaque parcours est unique, et ce qui compte vraiment c’est que votre CashEnPlus réponde à VOS besoins, pas à ceux des autres.
Je me souviens d’une période où je voulais absolument imiter une amie qui gagnait 1500€ avec son e-commerce. Résultat : j’ai perdu trois mois sur un projet qui ne me correspondait pas du tout. La leçon ? Restez fidèle à vos passions et compétences. Comme je le racontais dans cet article sur mon évolution professionnelle, la cohérence avec soi-même est le meilleur garant de réussite.
L’impact invisible de ces 800€ sur ma vie
Au-delà des chiffres, ce side project a transformé bien plus que mon compte en banque. Il m’a redonné confiance en mes capacités, m’a appris à valoriser mon temps différemment, et a même influencé ma carrière principale. Mon employeur a remarqué les compétences que je développais en parallèle et m’a confié de nouveaux projets intéressants.
Mais le changement le plus profond est peut-être psychologique. Ces 800€ représentent bien plus qu’une somme d’argent : c’est la possibilité de dire « non » à un projet professionnel qui ne me convient pas, c’est l’assurance de pouvoir m’offrir une formation sans stress, c’est la liberté de prendre un week-end spontané sans compter. Cette sécurité financière relative a eu un impact considérable sur mon bien-être général.
Je pense souvent à cette citation de Virginia Woolf qui disait qu’il faut « de l’argent et une chambre à soi » pour créer. Mon side project m’a offert les deux : les moyens financiers et l’espace mental pour explorer de nouvelles parts de moi-même. Et ça, aucun salaire fixe ne pouvait me l’apporter.